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Canada’s Leaders Sound the Alarm on the Childcare Crisis

The Prosperity Project, April 12, 2021

News Release: A diverse group of Canada’s leaders are saying the time has come to view the absence of early childhood education and care as a Canada-wide emergency and are asking the federal government to get on with the business of fixing it.

In an open letter to Minister Freeland, six other federal ministers and Opposition Leaders, signed by public policy and business leaders from across the country, The Prosperity Project is calling for the introduction of a Canada-wide early learning and childcare (ELCC) system to address the needs of working families, citing multiple research studies that show women are exiting the workforce due to the pressures of the pandemic. Joining the Prosperity Project to support this call are Business Council of Canada CEO Goldy Hyder, the Hon. Margaret McCain and Children First Canada Founder Sara Austin.

“We are mothers, white women, black women, women of colour and Indigenous women. As female leaders, we are taking action because the hardships of the crisis have been unevenly shared. In the world of work, we are witnessing significant negative consequences for women as they drop from the path to prosperity while it becomes apparent that others will never get the opportunity to participate in the first place,” said Pamela Jeffery, founder of The Prosperity Project, a not-for-profit organization created to ensure Canadian women are not left behind in the COVID-19 pandemic recovery.

The Prosperity Project is supporting a new ELCC platform for children and families across the country that is anchored by:

  • Shared guiding principles affirmed in all jurisdictions focused on issues of quality, accessibility and affordability;
  • Long-term, stable, national funding made available to “fund the services” including the training, recruitment and retention of well-paid and professional staff to help create attractive career prospects for early childhood educators-a predominantly female labour force;
  • Ongoing benchmarking, assessment and planning to monitor outcomes across ELCC programs and ensure adherence to the guiding principles; and
  • Equitable access to high quality and culturally appropriate ELCC for First Nations, Inuit and Métis children who often do not meet the minimum indices of social determinants of health.

“A truly robust economic recovery requires us to get our women back to work and accelerate their full participation in the economy. Because women can’t even get out the front door without reliable and accessible childcare, we need to significantly improve our early learning and childcare infrastructure,” said Kathleen Taylor, co-chair of The Prosperity Project Childcare and Early Childhood Education Advisory Group. “While this requires substantial investment and a high degree of inter-jurisdictional coordination, other domestic and international success stories have shown that higher workforce participation rates for women - together with improved outcomes for children and families - clearly justifies the cost.”

About The Prosperity Project

Launched in May 2020, The Prosperity Project is a volunteer driven, not-for-profit organization conceived by a diverse group of 62 female leaders from across the country – women who have historically made a difference and are committed to continuing to promote positive change as active participants in The Prosperity Project.

The organization was founded and is being led by Pamela Jeffery, founder of the Women’s Executive Network and Canadian Board Diversity Council. The Prosperity Project is taking action to explicitly link women and prosperity, underscoring the economic importance of gender equality during the COVID-19 recovery. Specific initiatives include a matching program connecting not-for-profit organizations with business expertise to bolster these organizations’ in-house skills and expertise, a Rosie the Riveter-inspired Initiative to inspire and empower women; quarterly pan-Canadian surveys and an annual report card on gender diversity and leadership.


Communiqué de presse: Un groupe diversifié de dirigeants canadiens affirme qu’il est temps de reconnaître l’urgence que représente l’absence de services de garde et d’éducation de la petite enfance dans l’ensemble du Canada et demande au gouvernement fédéral de régler le problème.

Dans une lettre ouverte adressée à la ministre Chrystia Freeland, à six autres ministres fédéraux et aux chefs de l’Opposition, signée par des responsables des politiques publiques et des chefs de file du monde des affaires de partout au pays, le Projet Prospérité demande la mise en place d’un système d’apprentissage et de garde des jeunes enfants dans toutes les régions du Canada répondant aux besoins des parents qui travaillent, citant des douzaines de recherches qui soulignent le nombre exponentiel de femmes qui quittent le marché du travail en raison des pressions attribuables à la pandémie. Goldy Hyer, président et chef de la direction du Conseil canadien des affaires, Margaret McCain et Sara Austin, fondatrice de Children First Canada, se joignent au Projet Prospérité pour soutenir cette initiative.

« Nous sommes des mères, des femmes blanches, des femmes noires, des femmes racisées et des femmes autochtones. À titre de dirigeantes, nous devons agir, car les difficultés vécues durant la crise ne sont pas partagées de façon équitable. Nous constatons les conséquences néfastes de la pandémie sur les femmes sur le marché du travail. Alors que certaines n’arrivent plus à trouver la voie de la prospérité, il est de plus en plus évident que d’autres femmes n’auront jamais l’occasion de participer au marché du travail », explique Pamela Jeffery, fondatrice du Projet Prospérité, un organisme sans but lucratif créé au début de la pandémie afin que les Canadiennes ne soient pas oubliées au moment de la reprise suivant la COVID-19.

Le Projet Prospérité appuie la création d’une nouvelle plateforme d’apprentissage et de garde des jeunes enfants pour les familles et les enfants à l’échelle du Canada qui tirerait parti des éléments suivants :

  • des principes directeurs communs affirmés dans l’ensemble des administrations de manière à mettre l’accent sur la qualité, l’accessibilité et le caractère abordable des services ;
  • un financement stable à long terme national alloué pour « subventionner les services », incluant la formation, le recrutement et le maintien en poste de professionnels bien payés, et qui offrira des perspectives professionnelles attrayantes au personnel de l’éducation de la petite enfance qui est composé principalement de femmes ;
  • un processus continu d’analyse comparative, d’évaluation et de planification pour faire le suivi des résultats issus des programmes d’apprentissage et de garde des jeunes enfants et assurer le respect des principes directeurs ;
  • un accès équitable à des programmes de grande qualité et adaptés sur le plan culturel pour les enfants des Premières nations, Inuits et Métis qui n’atteignent pas, bien souvent, les indices minimaux au chapitre des déterminants sociaux de la santé.


« Pour une reprise économique véritablement vigoureuse, nous devons aider nos femmes à retourner au travail et à accélérer leur pleine participation à l’économie. Parce que les femmes ne peuvent même pas sortir sans avoir des services de garde fiables et accessibles, nous devons améliorer considérablement notre infrastructure d’apprentissage et de garde des jeunes enfants », a déclaré Kathleen Taylor, coprésidente du groupe consultatif sur les services de garde et d’éducation de la petite enfance du Projet Prospérité. « Bien que cette infrastructure exigera un investissement substantiel et un degré élevé de coordination intergouvernementale, d’autres réussites nationales et internationales ont démontré que des taux de participation plus élevés pour les femmes - ainsi que de meilleurs résultats pour les enfants et les familles - justifient clairement le coût. »

À propos du Projet Prospérité

Lancé en mai 2020, le Projet Prospérité est un organisme sans but lucratif dirigé par des bénévoles qui a été conçu et lancé par un groupe diversifié de 62 dirigeantes provenant de partout au pays; des femmes qui, historiquement, ont fait une différence et se sont engagées à continuer à promouvoir le changement positif en participant activement au Projet Prospérité.

L’organisme a été fondé et est dirigé par Pamela Jeffery, fondatrice du Women’s Executive Network et du Conseil canadien pour la diversité administrative. Le Projet Prospérité agit afin d’établir un lien explicite entre les femmes et la prospérité en vue de souligner l’importance économique de l’égalité des sexes dans le cadre de la période de relance qui suivra la COVID-19. Parmi les initiatives du Projet Prospérité, notons un programme de jumelage qui connecte les organismes sans but lucratif et du milieu des affaires afin de soutenir les compétences et l’expertise de ces organismes, une initiative inspirée par « Rosie la riveteuse » qui vise à encourager les femmes à voir grand et mettre en valeur leur contribution à la relance économique du Canada, des sondages pancanadiens trimestriels et un rapport annuel sur le rendement en matière de diversité des genres et du leadership.


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